Voila (enfin) le rp qui va avec.
Je ne le trouve pas super mais rien à faire, je n'arrive pas à améliorer mon texte. Alors tant pis.
Vais-je réussir cette fois ci ?
J'avais été attentif au moindre détail, j'avais vérifié chaque étape minutieusement...En clair,j'avais fait de mon mieux.
Mais la question demeure : vais-je réussir cette fois ci ou rater ?
Je revois tous mes échecs successifs, ils tournent en boucle autour de moi, me maudissant... NON ! Je ne dois pas me laisser aller au désespoir ! Je dois étre optimiste sinon j'y arriverais jamais !
Espérant de toutes mes forces que cette fois-ci soit la bonne, je soulève lentement mon seau. Et miracle, le paté de sable ne s'effrondre pas !
"J'ai réussi !"
Je couve des yeux ma merveille dorée, tandis que mon meilleur copain, celui avec qui je vais taper les petits de maternelle, attiré par mon cri de joie, jette un coup d'oeil blasé à mon travail. Je remarque alors l'informe tas de sable devant lui, qui faisait pale figure à coté de mon oeuvre, qui, telle un tour de l'ancien temps, s'élevait fièrement vers le ciel. Mon ami hausse les épaule et retourne à son ouvrage. Je trouve dommage qu'il n'y arrive pas lui aussi, mais, comme d'habitude, il a un peu de mal. On peut méme généraliser en disant qu'il a toujours du mal à faire quoique ce soit.
Je parcours alors du regard le bac à sable ou d'autres enfants, munis d'instruments en plastique flashy, trifouillaient le sable, travaillant comme des écureuils. Mais aucun n'autant de talent que moi pour les patés. Je vérifie aussi que le groupe qui est sous le saule n'ont aucun ouvrage à la hauteur du mien. Non, heureusement! Cette bande de gamin est rivale de la mienne dans le domaine du dérobage de billes, du massacrage des petits de maternelle ou de la collecte de gouter auprès des plus jeunes. Par contre, malgré notre rivalité, certains de ces gamins sont plutot sympa mais pas au point que je leur prète mon seau et ma pelle en plastique.
Tout à coup, j'aperçu un ange. De longs cheveux de jais retenu par des barrettes hello kitty dévoilaient deux yeux bleus, songeurs, un nez ravissant et une bouche d'ou tronait une sucette au citron.Elle avançait, petite chose fragile et délicate, au milieu du sable, une expression réveuse sur le visage. Quand elle passa à coté de moi, un parfum fruité dans son sillage, mon paté de sable eut tout à coup l'air ridicule et pitoyable.
La bouche bée, les yeux fixés sur sa silhouette, mon cerveau complétement amorphe, je la regardais s'arréter au milieu du bac à sable, s'asseyant tout en souplesse, étalant sa jupe vaporeuse autour d'elle tel un nuage éthéré.
Comme un automate, je me leva maladroitement, piétinant mon paté par accident. Tant pis, que valait ce vulgaire tas de sable face à ce doux rève ? Je me dirigea alors vers elle d'un pas lent, trouvant ma démarche vraiment ridicule après avoir vu son allure divine.
Quand j'arriva enfin auprès d'elle, après un trajet qui m'avait paru duré l'éternité, un autre gamin était déja la, à ses cotés... Bien sur, il appartenait au groupe sous le saule et lui n'était vraiment pas sympa.
Aussi poilu qu'un ewok, avec un gout vestimentaire digne d'un clochard, il me fixa d'un regard méprisant. Encore sous le charme de l'irréel apparition, je ne réagis pas, restant debout la, comme un crétin. De toute façon, moi j'avais la classe avec mon T-shirt Dora l'exploratrice et mes super baskets vertes fluo. Il avait aucune chance contre moi... Soudain, il se leva, enleva d'une pichenette les grains de sable qui restaient sur son pantalon de couleur guacamole et me dis :
"K'est qu't'a ?? T'veux ma photo ?"
"Euh..."
Digne d'un grand orateur... Mais lui, pour toute réponse, me frappa à la bouche. Je tomba sous les yeux surpris de ma belle. Un gout de sang envahit instantanément ma bouche. Il avait osé m'humilié, devant elle. Ma colère, comme une énorme vague, envahit mon ame. Toutes les parcelles de mon corps vibraient , pret à lui faire payer cet affront.
Immédiatement, je lui sauta dessus. J'avais bien révisé mes combos qui tuent, à force de regarder les pokémons. Et je lui mis une attaque tonnerre en plein dans la face. Dépité, il fuya, laissant derrière lui assez d'or pour que je puisse acheter plein de sucettes au citron à celle, qui à coté de moi, me souriait, heureuse de ma victoire.